Le silence

Cette semaine, nous nous sommes souvenus des dernières heures de la vie de Jésus (lavement des pieds, dernière cène, Gethsémani, reniement de Pierre, chemin de croix). Aujourd’hui (samedi Saint), l’Église tout entière est plongée dans le silence. Jésus est mort et a été déposé dans son tombeau. En ce samedi Saint, l’Église fait donc silence: nous méditions sur les évènements des derniers jours, mais nous espérons également en la résurrection promise.

Aujourd’hui, nous te proposons de faire un petit temps de silence et de mémoire près de ta composition florale qui restera inchangée aujourd’hui, comme si le temps s’était arrêté le temps d’une journée.
Voici un canevas que tu peux adapter et modifier à ta guise:

1. Choisis un endroit calme et assied-toi confortablement
2. Prends
trois grandes respirations et ferme les yeux si tu le souhaites.
3.
Écoute ce chant de Danielle Sciaky

-REFRAIN-
Je fais silence, je pense à Toi.
Mon Dieu je t’aime, tu es en moi! Mon Dieu je t’aime, tu es en moi!

-1-
Je veux t’écouter et tendre mes bras.
En moi tout se tait pour être avec Toi.
-2-
Je veux te parler de tous mes amis
C’est comme un secret que je te confie.
-3-
Je veux murmurer merci pour la vie.
Tu nous l’as donnée. Comme elle grandit!


4. Prends ensuite un
petit temps de mémoire: pense aux gestes et aux paroles de Jésus qui t’ont marqué cette année. Si tu prends ce temps de prière avec tes proches, tu peux proposer un petit tour de paroles pour évoquer ensemble ces moments.
5. Prends quelques minutes de silence (de 1 à 5 minutes)
6. Termine par un chant-prière à Marie pour lui confier cette journée de silence.

Dis-Lui notre désir,
D’être toujours plus près de Lui,
Présente Lui nos cœurs, nos croix, nos cris, Marie !
Toi si proche de nous et si proche de Lui,
Tu sauras Lui parler de notre vie.
-1-
Parle-Lui de nos routes sans issue et sans abris,
De ce brouillard soudain qui s’épaissit.
De nos sources taries, de nos fleurs sans le fruit
Peut-être saura-t-il comprendre aussi !
-2-
Parle-Lui de ce feu qui s’éteint petit à petit,
Quand il n’y a plus d’espoir, quand c’est fini.
Des nuits sans éclaircie et du temps qui s’enfuit,
Il comprendra, puisqu’ Il est notre ami.
-3-
Parle-Lui de nos choix, de nos “tant mieux”, de nos “ tant pis”,
De ce regard, soudain, qui nous trahit.
De ces moments d’ennui, et de tous nos soucis,
Peut-être entendra-t-Il ainsi nos cris.